Lu en : Août 2016
Votre âge. Votre adresse. Le visage de votre amant. Jusqu’au nom de votre premier enfant. Que feriez-vous si tous ces souvenirs commençaient à s’effacer ?
Pour lutter contre sa mémoire à la dérive, Claire note dans un carnet les souvenirs qui sont encore intacts. Ce carnet, c’est tout ce qui restera d’elle. Claire souffre d’une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. En quelques mois à peine, aller au bout de la rue est devenu une expédition, emmener sa fille au parc, un périple. À tel point que sa mère la traite comme une enfant, que son mari est désormais un étranger, et que les mots lui manquent pour dire à ses filles, dans ses moments de lucidité, combien elle les aime et craint de les perdre pour toujours. Dans ces conditions, comment profiter des derniers jours avant l’oubli ?
Mon avis :
Au chapitre
1, j’avais l’impression que Claire jouait le rôle d’une adolescente, ou qu’elle
mentait mais qu’elle avait conscience de sa vie actuelle. L’auteure nous met
directement les deux pieds dans le plat concernant l’histoire mais aussi la
maladie de Claire : l’Alzheimer.
Dans de
nombreuses situations, je me suis dit que c’est horrible d’avoir cette maladie
à son âge, sachant qu’elle a encore des années à vivre. Mais bon, c’est la
réalité…
Quand je
lisais des moments de bonheur, oui je souriais. Mais quand les moments étaient
plus durs et plus touchants, j’étais triste.
L’auteure
nous met les notes que la famille de Claire écrit. On en apprend plus sur
elle, mais aussi sur sa vie « d’avant ».
On a des
points de vue différents. Parfois on a le point de vue de Claire, et des fois,
celui de Caitlin, sa fille. Ça permet de voir l’évolution de leur relation
mère-fille, avec la maladie de Claire. Aussi, ce changement de points de vue,
permet d’avancer dans leur vie. On voit comment Claire vit avec sa maladie, et
comment Caitlin se débrouille entre sa vie personnelle et la maladie de sa
mère.
Ce n’est
pas totalement un coup de cœur car il y a une chose qui m’a dérangé. J’avais
l’impression que Claire prenait sa maladie comme excuse, qu’elle faisait exprès
d’être « débile ».
“Une femme ne se définit plus à l’aune de l’homme avec qui elle est ou des choix qu’elle fait. Une femme peut faire les choses à sa façon.”
Ce roman
nous montre comment est vécue cette maladie par les différents membres de la
famille de Claire.
La
couverture est très belle. J’ai refermé le bouquin en souriant.
Je n'ai pas de mots
pour décrire ce roman. Il est touchant, on sourit, on est ému. Bref, c'est un
roman que je recommande chaudement !
Ma note :
★★★★★
20/20 - Presque un coup de coeur
Un livre que j'ai lu il y a un moment, et que j'ai trouvé vraiment très touchant !
RépondreSupprimerUn sujet terrible mais le roman est touchant sans tomber dans le pathos.. j'ai beaucoup aimé!
RépondreSupprimerC'est vrai ^^
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