mercredi 10 mai 2017

[Interview] Marcus Hönig


Hello !

Comment allez-vous en ce mercredi ? Il y a quelques jours, j’ai discuté avec l’auteur Marcus Hönig. Ce fut une discussion enrichissante. Après avoir parlé de son livre (lire ma chronique), je lui ai posé quelques questions. Je le remercie pour y avoir répondu. :)

- Tout à l’heure, tu as parlé de l’actualité politique, avec les migrants. Est-ce que d’autres faits d’actualité t’ont inspiré pour l’écriture de ton roman ?
Oui. Nous vivons une époque qui a quelque chose d'un peu médiévale. Rarement autant de prophètes se sont baladés de par le monde. L'un annonce la fin du monde par voie climatique, l'autre par le biais de l'économie (banques et compagnie), encore un par la faute de l'envahisseur (daech), d'autres encore, chacun dans son domaine. Tout cela m'a inspiré grandement pour tenter de porter un regard ironique (cynique?) sur toutes ces prophéties et voir ce que cela donnerait une fois que toutes les courbes seraient prolongées et croisées dans le temps. Ce qui donne le monde que tu as découvert dans le roman. Tout portait à se laisser aller à écrire un essai mais au-delà du fait que des essais sur le sujet existent déjà et que par définition, ils sont obsolètes avant même d'être achevés, la littérature offre une autre voie. Une voie qui ne juge pas. Une voie qui laisse le lecteur se poser des questions. Les personnages, encore une fois, nous rassurent, nous aident à passer ce mauvais cap. Planète Verte est l'histoire des grandes migrations qui se proposent aux hommes. L'une physique, l'autre idéologique (Terre Française). Tout est lié et chacun pense être gagnant.

- Comme je l’ai dit, je pense que ce qui se passe dans ton roman peut se passer dans un futur proche. Donc pour toi, est-ce que tu penses que ça peut arriver, surtout avec ce qui se passe en France actuellement ?
Je pense que cela peut se produire. Tout est possible. La réalité est bien plus folle que ce que la fiction peut imaginer de pire. J'ai peur de cela. Il suffit de peu de choses, très très peu, pour que la sauvagerie jaillisse. L'une des clés pour contrecarrer l'inéluctable est justement de conserver des liens amicaux avec la complexité. Il s'agit de se méfier de ce qui est primaire, universel, pauvre et radical.


- Quelles ont été vos sources d’inspiration pour créer vos personnages ?
Principalement Marion Maréchal Le Pen dans le premier rôle. Elle est très jeune. Je me suis simplement demandé comment un tel esprit pouvait être à ce point disposé à ce type de vision et surtout comment révéler sa part d'humanité, de capacité à la tristesse, à la solitude et la joie (elle a quand même deux petits copains la présidente).

- Est-ce qu’une suite est prévue ? Ou bien un autre roman totalement différent ?
Il y a matière pour une suite, mais actuellement je travaille à un autre roman d'un genre tout autre mais avec des personnages tout aussi forts.

- Peux-tu nous en dire plus concernant cet autre roman ?
C'est encore un petit secret. J'ai besoin de beaucoup d'intimité avec les personnages, c'est eux qui font le livre.

- En parlant de nouveau roman, depuis quand écrivez-vous ?
Longtemps. Les "vrais" projets sont plus récents.

- Quel est ton roman préféré ? Pourquoi ?
Certainement en cherchant un peu j'en trouverais plusieurs. Comme ça à chaud, c'est Oblomov. C'est un livre qui prend le temps et le personnage principal est particulièrement attachant. Sans parler du talent incroyable de son auteur qui a mis 10 ans à l'écrire.

- Quel métier rêvais-tu de faire étant petit ?
Organiste.


Encore un grand merci à l’auteur !
Belles lectures & à bientôt !
Léane

2 commentaires:

  1. Bonjour Le Chat de Cheshire, si vous le souhaitez nous pouvons rester en contact sur ma page FB ou par mail. Merci pour votre commentaire. Je vous souhaite bonne lecture de Planète Verte disponible ici : https://www.amazon.fr/Plan%C3%A8te-Verte-Marcus-H%C3%B6nig/dp/1541109821/ref=cm_rdp_product

    Pour me rejoindre sur FB : https://www.facebook.com/profile.php?id=100014417644700

    Bien cordialement
    Marcus Hönig

    Merci infiniment à Léane

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