Lu en : Novembre 2017
« Ton grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends qu’il y en a aussi des faux. C’est comme avec les Barbie et les baskets Nike, qu’on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut niveau. Les tiennes sont fausses… »
Spoïl en italiques
Je devais
lire ce roman dans le cadre d’un concours. Je reste assez mitigée sur ma
lecture.
J’ai
beaucoup aimé l’histoire, que j’ai trouvé très belle. J’ai eu l’impression
d’être un peu dans un journal intime. Le rythme n’est ni trop lent, ni trop
rapide : juste ce qu’il faut ! L’autrice nous donne à voir comment
les grands bouleversements historiques influencent sur le quotidien de chacun,
et plus particulièrement sur les pensées et l’évolution d’une enfant.
J’ai adoré
le côté historique ! J’ai beaucoup aimé en savoir plus sur la Bulgarie,
sur les conditions de vie sous lesquelles vivaient les habitants. De plus,
après la chute du Mur de Berlin, on va découvrir comment la culture occidentale
s’installe petit à petit en Bulgarie. C’est d’autant plus intéressant de
découvrir tout cela à travers les yeux d’une enfant.
J’ai bien
aimé suivre la narratrice, mais parfois, j’avais envie de la secouer parce
qu’elle faisait n’importe quoi. Elle m’a fait rire, notamment avec ses petites expressions,
mais elle m’a beaucoup fait réfléchir. On la voit évoluer tout au long de ce
roman, et on a envie d’être sa
grande-soeur pour l’aider à affronter ce qu’il se passe dans son pays. Grâce à
elle, je me suis rappelée de mes rêves et des héros de mon enfance. Tout
simplement, je me suis attachée à elle.
Dès le
début, je n’ai pas eu un bon feeling avec Constantza, l’amie de la narratrice. Je
l’ai trouvé superficielle. Parfois, je trouvais qu’elle utilisait ce côté de
fille « riche » à son avantage, et je n’ai pas aimé ça.
L’amitié
entre la narratrice et Constantza m’a énervé. En effet, elles sont amies, puis
elles s’engueulent pour redevenir amies ensuite. Et cela, tout le temps !
L’utilisation
de la seconde personne du singulier est une idée originale ! Au début,
j’ai eu dû mal, mais cela permet de se mettre à la place de la narratrice. Toutefois,
ça ne m’a pas tellement convaincu, car je ne me sentais pas concernée par ce
« tu ». A la place, j’imaginais une jeune fille. Je suis un peu déçue
de ne pas avoir été concernée.
Les
dialogues sont insérés dans le texte, sans tirets ni guillemets. Parfois,
j’étais perdue, surtout quand les dialogues sont assez longs.
Plusieurs
fois dans le roman, nous avons une longue phrase de description pour introduire
un personnage important. Au début, ça allait parce que je trouvais ça normal
que l’on nous explique le rôle de chaque personne. Ensuite, cela rendait
l’histoire plus lourde.
Rien
qu’avec le titre, j’ai su que j’allais rigoler ! Certaines tournures de
phrases et les titres des chapitres m’ont fait sourire. Mon moment drôle
préféré est lorsque la grand-mère emmène la fillette à l’église pour la
baptiser, puis apprenant cela, le grand-père l’emmène à un meeting communiste.
J’ai
ressenti de la mélancolie et de la tristesse quand la narratrice évoque son
grand-père, notamment vers la fin. Ces sentiments m’ont pris aux tripes pour
des raisons personnelles. De plus, cela fait réfléchir à la façon dont on
s’occupe de nos proches et de la place qu’ils prennent dans notre vie.
La
couverture m’a intrigué et m’a donné envie de lire ce livre. Elle représente
très bien le roman. La guitare électrique évoque le tempérament fort et
« électrique » de la narratrice. L’image du cosmonaute est un métier
de rêve pour tout enfant (surtout pour la narratrice), mais aussi un symbole à
cette époque de la Guerre Froide (conquête spatiale). Le cosmonaute évoque
aussi la découverte de nouveaux mondes, et on pense à l’après-communisme. Le
câble débranché se monde annonciateur de la fin du communisme et de la fin du
roman.
J’ai
beaucoup aimé le style d’écriture de l’autrice. Il est très agréable à lire,
malgré quelques points négatifs cités ci-dessus. C’est très prometteur et je
félicite Elitza Gueorguieva.
Un bon roman qui est intéressant malgré des points négatifs. J’ai adoré le côté historique et l’histoire.
★★★☆☆
15/20
Je pense pas que cela soit vraiment mon genre :p
RépondreSupprimerJe comprends :p
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