Lu en : Décembre 2017
Un soir d’hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s’est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s’installer à Paris, va retrouver quelqu’un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ; Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d’Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue.
Attentive et bienveillante, Anne Collongues fait tourner la lanterne magique de l’existence et livre un texte subtil, aussi juste dans l’analyse psychologique de ses personnages qu’émouvant dans la représentation de leur beauté banale. Ce qui les sépare, c’est finalement ce qui les rapproche : cette humanité qui fait de chacun d’eux un petit monde accomplissant sa modeste révolution, traçant une destinée minuscule qui, au fil de ce trajet dans la nuit des cités-dortoirs, va connaître sa modification.
Spoïl en italiques
Je suis
perdue avec ce livre. Je l’ai bien aimé, mais au final, il ne m’a pas plus
marqué que ça.
L’idée de
suivre des personnes dans un RER, est une idée originale et surprenante. J’ai
eu l’impression d’être dans ce RER, et de voir ces personnages.
Les
histoires des personnages sont différentes, mais sont liées indirectement.
Parfois, quand l’autrice liait certaines histoires d’un coup, sans de
transitions explicites, je me retrouvais perdue. Je relisais le passage en question,
et je m’y retrouvais.
On ne sait
pas grand chose des différents personnages. On apprend à les connaître au
travers de leurs souvenirs et de leurs pensées. C’est juste assez pour nous
émouvoir et désirer en savoir plus.
J’ai eu un
peu de mal avec le début. Je ne saurais pas vous dire pourquoi.
Avec le fait
qu’on rentre et qu’on sorte du wagon avec Marie, j’ai eu cette sensation de
rentrer et de sortir du wagon moi aussi. À la fin, comme Marie, on regarde
autour de nous, et on retourne à notre quotidien.
Ce livre
nous fait porter un regard différent sur les personnes que l’on croise dans la
rue ou dans les transports en commun.
Je ne suis
pas fane du format du livre. Je trouve que ce n’est pas pratique pour lire.
Le style
d’écriture de l’autrice est entraînant.
Un bon roman qui m’a transporté et qui m’a fait rencontrer des personnes, qui sont liées d’une certaine manière.
★★★☆☆
15/20
Je note !
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