Lu en : Juillet 2019
Vienne, Schönbrunn, Metternich, un empire qui se croyait éternel malgré l'ombre de Napoléon qui pèse encore sur l'Europe à travers un jeune homme irrésistible de charme, de fragilité et de mélancolie, une sorte d'Hamlet androgyne qui fut le grand rôle de Sarah Bernhardt et qui était le duc de Reichstadt, le fils de l'Ogre et de l'Aigle : le roi de Rome, l'Aiglon. Les ailes de l'Aiglon naissent, s'ouvrent, palpitent au souvenir de tant de puissance et de gloire, tels que les évoque devant lui Séraphin Flambeau, le grognard légendaire de la Grande Armée. Mais l'histoire n'aime pas les redites et les ailes meurtries vont bientôt se fermer. Le roi de Rome mourra comme il a vécu, en prince autrichien, la pièce se terminant sur la réplique fameuse de Metternich (qui a eu tout de même un peu peur) : « Vous lui remettrez son uniforme blanc. »
J’aime beaucoup les pièces de théâtre et j’avais très envie de découvrir Edmond Rostand. De ce fait, j’ai allié les deux en lisant « L’Aiglon ».
Il s’agit d’un drame en 6 actes, en vers.
Cette pièce se lit vraiment toute seule.
J’ai bien aimé le côté historique. On voit que l’auteur a fait de nombreuses recherches, même si on a de la fiction.
Malgré le nombre important de personnages, on ne se perd pas ! On a, de temps en temps, des piqures de rappel sur qui est qui et les liens entre eux.
J’aime beaucoup la plume de l’auteur. Elle est certes, simple, mais efficace pour la réflexion, faire passer des messages et dénoncer.
Une très bonne pièce !
★★★☆☆
16/20
Je ne connais pas, mais pourquoi pas :)
RépondreSupprimer